La démocratie
Dans le monde actuel
Il y a lieu de regretter la pauvreté de l’idée démocrate à cause du flou des valeurs dont la République se veut la garante.
Nul pays n’a mis en place une vraie démocratie, c’est-à-dire qui soit pleine et entière. Les vieilles démocraties d’Occident ont à fournir, elles aussi, un effort non négligeable avant de devenir exemplaires.
La prospérité s’affirme aujourd’hui en tant que valeur et droit. Or le droit à une prospérité pour tous est insensé, vu que les individus ne possèdent pas des dispositions identiques leur permettant d’accéder à celle-ci. Effectivement, une hétérogénéité existe aux niveaux intellectuel et contextuel. En outre, si la justice et la liberté vont de pair, la liberté et la prospérité n’impliquent pas toujours l’existence d’une société juste.
Le système économique qui prévaut en ce monde empêche l’épanouissement individuel et appauvrit des droits fondamentaux, telles que la justice et l’égalité.
Une démocratie opérante a l’air d’un défi chimérique. Sans un cadre socio-politique universellement applicable, l’idée démocrate demeurera une philosophie et non un système avec des règles précises et incorruptibles.
Sous la gouvernance de la Triunicie
La Triunicie promeut une société dans laquelle il n’est plus besoin de lutter pour la justice, l’équité, l’éthique, la dignité, la sécurité ou, même, la paix.
Elle innove assurément en permettant à la démocratie de se parer d’un sens et d’une authenticité. Elle combine le principe fondamental de celle-ci, à savoir la souveraineté et la légitimité du peuple, avec un mode de représentation éthique. La démocratie représentative a désormais une réelle signification.
Grâce à la Spiricience, une éthique efficiente est présente au sein des institutions et dans tous les secteurs de la société civile ; car le « principe triunitaire » se décline sur tous les plans et, même, à l’échelon des régions. Ainsi la grandeur de l’État retrouve tout son sens. Édifié sur une base institutionnelle solide, et non sur les simples convictions politiques d’un homme, il ne fluctue plus au gré des idéaux des uns et des autres.