Les droits de l’homme

Les droits de l'homme

Alors que nombre de pays reconnaissent aujourd’hui l’importance du respect des droits de l’homme, on constate que la réalité est bien éloignée des idéaux proclamés par la Déclaration Universelle et que de tristes violations ont lieu en tous endroits de ce monde.

Le respect des droits humains représente un but inaccessible pour certains États. D’autres estiment que ces derniers s’inscrivent dans un schéma trop chrétien et, donc, trop occidental. Ils interprètent cela comme une domination par le modèle de type libéral. Les pays les plus pauvres éprouvent, pour leur part, une réticence envers certains droits économiques et sociaux, une critique formulée, de même, par des pays développés.

En l’absence d’une autorité supra-nationale, la Déclaration Universelle de 1948 reste un document de principe, un énoncé symbolique qui ne lie en rien les États. Ils sont donc libres de mettre en place ou non les mesures visant à rendre actifs les droits de l’homme à l’intérieur de leurs frontières.

La ségrégation est un phénomène endémique sur la planète. Outre les millions d’individus croupissant au fond d’une cellule pour avoir voulu seulement exprimer leurs convictions, on assiste à une montée croissante des discriminations des minorités : religieuse, raciale, politique.

Un gouvernement a le devoir de garantir la sécurité de ses citoyens ; il s’agit d’un droit essentiel ayant trait à la préservation de la vie de tout un chacun.

La peur de l’Autre est un sentiment récurrent qui induit les individus à éprouver de la défiance envers l’étranger.

Quel que soit le pays où elles ont lieu, les violations des droits humains infligent une souffrance identique aux individus. Hormis des particularités physiques et culturelles, les personnes ne sont pas fondamentalement différentes. Par un effort de compréhension mutuelle, on solutionne des problèmes apparemment ancrés dans l’inconscient collectif.

Les droits imprescriptibles continueront d’être bafoués ad vitam aeternam si le modèle actuel se perpétue. Certes, selon les régimes qui les gouvernent, les pays affichent une grande inégalité en la matière. Bien qu’aucun n’ait su instaurer, à ce jour, un cadre social vraiment respectueux de la personne humaine.

Les meilleures démocraties, et plus encore les autres, n’ont pas conscience de bafouer la justice en mettant en place des mesures restrictives ou en maintenant des traditions sources d’inégalités et légitimant un certain type de violence. Quant au système capitaliste, il pénalise l’expression des droits humains. Il restreint l’usage de la liberté, laquelle devient l’apanage d’une minorité. En théorie, le libéralisme vise au bien de l’humanité. Dans la pratique, il s’avère humainement destructeur.

Grâce au modèle triunite (de la Triunicie), l’universalité des droits humains ne serait plus un idéal mais une réalité. La Spiricience, dont j’ai expliqué précédemment le rôle de super-éthique, obligerait au respect de règles précises.

Des droits qui deviennent des devoirs pour la Triunicie.

Pour la Triunicie, le droit à la vie s’érige en fondement de tous les autres. Car la vie est la condition préalable au fait d’être une personne libre et en mesure de revendiquer les droits à la dignité, à la justice et à l’égalité.

Partant de sa qualité d’humain, chacun est en droit d’exiger le respect de sa personne ainsi qu’un traitement équitable. Dès lors qu’on le prive de sa dignité, un individu ne se sent plus un vrai humain.

La liberté est un droit qui ne saurait souffrir la moindre exception. Chaque individu doit pouvoir bénéficier d’une équité la plus parfaite possible. Sa restriction, en raison d’une caractéristique culturelle ou ethnique, correspond à une forme d’esclavagisme et, en final, d’inhumanité.

L’être humain n’est pas libre à sa naissance, puisque dépendant de ses parents et incapable, sans eux, de survivre. Des caractéristiques comme l’hérédité, les particularités physiques, une santé forte ou déficiente, un don spécifique, une condition de naissance, … ne placent pas les personnes sur un même pied d’égalité dans la vie. Par contre, toutes sont égales en dignité et en droits. Si elles ne le sont pas au niveau des divers éléments participant à leurs différences, elles peuvent prétendre à une égalité de traitement de par leur statut d’humain. Fort de sa rigueur sur le plan éthique, la Triunicie promeut une véritable égalité dans tous les secteurs de la société.

Concernant la salubrité et l’accès aux soins, ces droits sont inhérents à ceux ayant trait à l’égalité et à la dignité. La Triunicie s’intéresse à la santé prise dans son sens le plus étendu et instaure donc un cadre universel, afin que tous les citoyens puissent bénéficier d’un système équivalent.

La Triunicie permet l’avènement d’une paix mondiale durable. En effet, l’action en direction du respect des droits humains amène à promouvoir un climat de paix et de sécurité internationales. En sens inverse, la volonté de faire exister ces derniers dans leur plénitude engendre forcément un désir de pacifisme.