L’économie

L'économie

L’ultra-libéralisme installe un climat d’oppression qui ne favorise guère l’épanouissement individuel et collectif. Il promeut une sorte d’esclavagisme, puisque ceux qui occupent la fonction de dominant exploitent les personnes peu ou pas qualifiées à des niveaux de salaire dérisoires.

Le poids de la finance dans les économies des pays riches s’est accru exagérément. Celle-ci a modifié les relations internationales. Toute action a désormais un préalable financier. En Occident, la sacro-sainte rentabilité tue le secteur industriel au profit des services et du rapport de l’investissement. Ce n’est plus la fabrication des produits qui étaye l’économie, mais la rentabilité financière des besoins. De fait, les pays industrialisés ont délaissé l’économie réelle au profit d’un schéma complexe de financiarisation qui les dépasse.

L’hégémonie de l’argent pousse à l’individualisme et favorise les comportements égoïstes. Un contexte qui entraîne une montée de l’intolérance et un dénigrement de l’esprit solidaire.

Au sein d’une société hyper-financiarisée, les salariés ont le statut de ressources au même titre que les machines, les produits et autres actifs. Variable susceptible d’ajustement, ils sont chosifiés et non traités comme des humains à part entière. Dans le passé, l’économie réelle s’établissait sur du tangible. Les banques finançaient l’industrie qui créait des biens capables de faire avancer le monde. Chacun retirait de son travail une impression d’utilité et celle de participer, à un niveau même modeste, au progrès de la société. À présent, le phénomène continu de dépréciation des salariés a induit une transformation de la valeur travail.

Le progrès de la finance n’a pas de sens. Une partie du monde n’est plus qu’un assemblage d’édifices de cartons posés sur un sol de sable. Les coups de vent font s’écrouler régulièrement certains d’entre eux, puis le système sombrera un jour par des effets en chaîne. Dans ce monde corrompu par la vanité et l’égoïsme, peu connaissent désormais le contenu des vraies valeurs. De même, beaucoup estiment trop idéaliste et utopique l’idée d’un monde solidaire au sein duquel l’économie favorise l’épanouissement humain.

L’économie humaniste prônée par la Triunicie donne la primauté à l’homme et non au capital ; ce qui entraîne l’abandon de l’économie de marché. Cette suprématie de l’homme sur l’économie permet l’existence d’une société plus créative, plus unie et plus harmonieuse.

La Triunicie permettrait l’arrêt de ces insanes processus de financiarisation grâce à une économie au service de l’homme, c’est-à-dire fondée sur l’activité réelle et, donc, sur le travail et la créativité. La société n’est ni saine ni harmonieuse, dès lors qu’une minorité s’enrichit outrancièrement et profite de la force de travail d’une majorité. Cela crée une situation profondément injuste. En se plaçant dans une perspective de progrès de l’humain, on ne peut que déplorer l’iniquité et l’obsolescence du capitalisme. On est aussi enclin à dénoncer l’immoralité de la rentabilité de l’argent ; puisqu’elle encourage l’enrichissement sans effort.

Le modèle économique de la Triunicie est juste et raisonnable. Il prône les échanges équitables, l’esprit collectif et de partage, la solidarité. Il satisfait au mieux les besoins tout en respectant l’écologie grâce à une gestion responsable des ressources de la planète.

L’efficacité de la production, la rentabilité, la compétitivité ne sont pas des finalités, mais des instruments qui doivent respecter l’éthique humaine. La prise de conscience des besoins réels débouchera sur celle des progrès utiles.

Les individus ne se réalisent pas vraiment dans un système où priment la réussite par l’argent, la recherche du profit maximum, la poursuite du bonheur matériel et de l’enrichissement. Certes, l’économie se dote d’un vrai sens quand elle devient celle de l’homme, des peuples plutôt que d’un système.