La Triunicie est le modèle d’une nouvelle ère permettant au monde de muter vers un modèle universel dans lequel les États ne seraient guère amputés de leur souveraineté. L’universalité politique et économique est tout à fait réalisable, et ce, dans le respect des cultures.
En réalité, elle ne s’oppose pas à la République. Elle perfectionne celle-ci grâce à un concept inamovible et à de hauts principes que nul dirigeant ne peut détourner ou remettre en cause.
Elle tient aussi sa mondialité de l’élément constituant qui la fonde — en l’occurrence, le « principe triunitaire » — et par lequel elle lie les nations à une même forme de gouvernance. La contrainte des gouvernements à l’application de principes identiques constitue un énorme progrès sur le plan démocratique.
Elle permet l’existence d’une nation où règne l’ordre, l’éthique et une grande responsabilité de la part des institutions et des citoyens. Au sein d’une société stable, paisible, fraternelle, les individus se sentent des humains à part entière et considérés comme tels.
L’avènement de la Triunicie métamorphoserait la physionomie du monde ainsi que les relations inter-étatiques. Les êtres humains ne continueraient plus à louer ces démons qui les font régresser dans leur humanité. Ils ne deviendraient guère parfaits, mais beaucoup plus évolués.