L’humanité vit dans un monde désordonné : conflits pour l’indépendance ou pour l’accès à la démocratie, guerres pour des causes insensées, régimes de toutes sortes, démocraties apparentes, intolérances, injustices, minorité de très riches et majorité de pauvres, … une liste non exhaustive malheureusement. Combien ont vraiment conscience de l’absurdité de cet existant et semblable à une immense jungle ?
La persistance de la haine depuis des millénaires, l’acculturation à l’agressivité, la multiplication des violences en tous lieux de ce monde tendent à voter en faveur d’une inscription de l’animalité dans le génome humain. Or cette animalité, à laquelle l’être humain souscrit d’une façon générale, n’est nullement génétique. Ses comportements archaïques procèdent du « vieil homme » en lui, c’est-à-dire de la mémoire ancestrale de l’humanité que le psychanalyste C.G. Jung a appelé l’inconscient collectif.
L’équilibre de ce monde est menacé ainsi que le devenir de l’humanité. Certes, le capitalisme ruine peu à peu l’humain et la planète. Si une grande prise de conscience n’a pas lieu, l’issue de ce système sera terrible et dramatique pour nombre de peuples.
Un monde nouveau ne se concrétisera pas suite à un simple réaménagement de l’existant, voire à un triste replâtrage.
L’absence d’un vrai concept, ou fondement inamovible, empêche la République de demeurer toujours pareille à elle-même. Elle cautionne donc différents types de régimes : autocrate, démocrate, présidentialiste, oligarque, ploutocrate ou tyrannique. Aussi ne peut-elle imposer le respect des droits humains fondamentaux. Liberté, égalité, justice : une belle devise républicaine souvent clamée, mais jamais vraiment réalisée. Par conséquent, les valeurs républicaines sont vides de contenu.
En cautionnant l’économie capitaliste, la République a pris le chemin de l’ultra-matérialisme. Elle abrite donc en son sein un système profondément inéquitable, individualiste et vantant l’idéal financier. Il s’infère de cela qu’elle ne saurait défendre l’équité, la solidarité ou l’épanouissement de l’homme.