Fraternelle

Fraternelle

Un monde fraternel nécessite une élévation du comportement de penser. Cela ne veut pas dire que tous les êtres humains doivent en arriver à faire ce pas. Il suffit qu’un nombre suffisant de femmes et d’hommes en soient capables. Dès lors, les dirigeants à la tête des États ne seront plus des politiciens avides de pouvoir, mais des humanistes soucieux de l’épanouissement de leurs administrés. Il s’ensuivra l’instauration d’une paix totale et durable associée à un désarmement généralisé. Toutefois, un pacte moral de bonne entente entre les États ne saurait permettre un tel progrès. Pour cela, il faut une union fondée sur des valeurs profondément humaines.

Les êtres humains ressentent, au fond d’eux, la nécessité d’échanger, de partager, de s’apporter les uns les autres. Ils sont complémentaires et chacun d’eux a une utilité sociale. Il n’y a pas la moindre carence au sein de l’Ordre Divin. Aucun génie humain n’aurait su créer la merveilleuse interaction au niveau des aspects conceptuel, pratique et spirituel entre les individus. Alors que le capitalisme incite au chacun pour soi, à poursuivre l’enrichissement personnel ou un bonheur égoïste, l’économie « triunite » encourage l’esprit collectif, solidaire et fraternel. Ce qui a des retombées positives sur l’activité d’une nation ; car des personnes heureuses, sereines sont plus confiantes, créatives et productives. L’éthique de la convivialité engendre un beau dynamisme.

Chacun doit pouvoir être pleinement acteur de la société grâce à son potentiel intellectuel. Une union intelligente des capacités ou talents individuels permet à tous de participer au bien commun ; ce qui aboutit à la construction d’un progrès social harmonieux. Les institutions « triunites » veillent résolument à l’existence de cet équilibre. Ainsi l’humain et le spirituel se combinent, une nécessité pour l’avènement d’une société harmonieuse et démocratiquement aboutie. L’homme n’évoluera spirituellement qu’au prix d’un long travail sur lui-même.